Détails du projet

Type: Projet du centre CRTI
Organisme: Centre de Recherche en Technologies Industrielles (CRTI)
Unité: Unité de recherche appliquée en sidérurgie et métallurgie
Division: Division des propriétés des matériaux
Equipe résponsable: Equipe N°34 « Chimie–physique »
Période: 2016 - 2018
Version PDF: (.pdf)
Mots Clés: eau, pollution, Filtration, dépollution, rejets, métaux, Matières organiques.
Description:
La préservation des réserves naturelles en eau est l’une des préoccupations majeures des grandes nations. En Afrique en général et en Algérie en particulier, dans les grandes villes industrielles telle que la ville de Annaba, où l’eau devient de plus en plus rare, les réseaux pluviaux et les oueds sont devenus des décharges pour des rejets liquides non contrôlés.Dans ce contexte, nous nous sommes fixés pour objectifs essentiels :• L’étude de l’impact de la pollution liquide industrielle sidérurgique sur les sites naturelles en eaux, à savoir oueds Seybouse et Meboudja situés au Nord Est algérien.• L’élimination des polluants nuisibles a savoirs les métaux toxiques et les matières organiquesCe travail va être entamé par une enquête préliminaire sur l’état des lieux des oueds une étude de la situation géographique et l’inventaire des différentes sources des rejets existants. Ensuite, des campagnes de prélèvements et d’analyses vont être effectuées durant 12 mois à un pas de 15 jours pour les eaux et 30 jours pour les sédiments à l’aval des principales sources potentielles de pollution. Un traitement des données va être effectué et l’analyse des impacts possibles des éléments polluants sur l’environnement va être réalisée. Le fer, le manganèse, le cuivre, le nickel et le plomb sont les polluants toxiques considérés ; les huiles-graisses et les matières en suspensions sont des éléments de contrôle. Le principe général des extractions séquentielles repose sur la réalisation d’attaques chimiques successives des cations métalliques (fer, manganèse, cuivre, zinc, nickel,…), chacune étant supposée détruire la liaison entre les éléments inorganiques étudiées et une fraction solide spécifiques du sédiment. Les concentrations en espèces chimiques libérées sont ensuite mesurées par voie spectrale. Ces procédures visent ainsi apprécier qualitativement et quantitativement la capacité de différents compartiments du sédiment à accumuler des éléments minéraux en traces et donc de fait ces extractions offrent la possibilité d’estimer la mobilisation potentielle de ces éléments dans l’environnement. Elle fait intervenir la mobilité des cations métalliques a travers les différentes étapes de la minéralisation à chaud des fractions échangeablesNéanmoins, ces extractions sélectives restent informatives pour comprendre les transitions des espèces métalliques observes en fonctions des conditions du milieu utilisé. C’est pour cette raison que cette partie du projet est une étape préliminaire tres importante et indispensable pour la suite du thème concernant l’élimination des intrants nocifs par le phénomène d’adsorption par des adsorbants locaux.Comme deuxième partie nous allons projeter à l’élimination des intrants nuisible par des techniques fiables et économiquement acceptables. Ce travail va être réalisé en deux phases. La première phase comprendra l’application de différents moyens d’investigations physico-chimiques pour la caractérisation de l'adsorbant. La deuxième phase seravpartagée entre l’étude cinétique expérimentale et l’application des modèles mathématiques adéquats pour l’évaluation de la qualité et le pouvoir d’adsorption de notre solide.